Reconversion pâtisserie

Faire de sa passion son métier [ un choix difficile ]

La pâtisserie (et le domaine culinaire) est d’évidence une passion dévorante (et à dévorer) qui me suit au quotidien.
Je ne peux pas vivre sans : chaque jour j’assemble, j’imagine, je savoure, je ressens, je mélange, je regarde, je touche, je sens, j’admire.
Chaque jour sans, c’est un jour sans ce soleil qui éclaire mes journées, sans gourmandise.
Un impondérable, mon oxygène à moi.

Devenir pâtissière est alors devenu une évidence : si je fais de ma passion mon métier, il me sera facile d’être comblée au quotidien.
En théorie.

Parce que dans la pratique, le métier de pâtissier demande bien des sacrifices. Je ne dis pas ici qu’il ne convient à personne hein, attention, mais c’est un métier difficile.
Physiquement déjà, tu es debout, tu portes des trucs lourds, tu te baisses, tu mélanges. Donc les jours où t’es malade, ou fatigué, c’est une épreuve un peu comme si l’épreuve des piquets de koh lanta c’était du gâteau (trop pâtissier comme expression quoi!).
Ensuite, moralement, c’est là que c’est le moins évident. Quand tu bosses en boutique, tu peux commencer à des horaires assez variés, situés entre 4 heures, jusqu’à 7 heures (du matin, ça va sans dire). Donc tu te lèves fatalement tôt.
Et si tu bosses en restauration, avec les coupures et les horaires tard le soir, tu n’es disponible qu’à des heures où soit les gens bossent, soit les gens dorment.
Là où je veux en venir, c’est que tu vis presque comme si tu bossais de nuit : en décalé.
Et comme la pâtisserie profite des moments où les gens festoient pour bien vendre, on bosse le week-end, dimanche compris. Sans évidemment mentionner les fêtes de fin d’année, synonyme de famille et de repas, quand toi, tu sais juste que c’est le pire moment de l’année, et que tu sais d’avance que tu ne pourras pas voir une bûche ni une galette jusqu’à l’année prochaine sans avoir envie de vomir/tuer quelqu’un/inventer un mensonge pour faire arrêter la consommation de galettes.
Alors imagine bien que voir des gens qui sont tes amis, croiser ton chéri, dormir avec, organiser des sorties. Tout prend des airs d’inaccessible.
J’ai perdu beaucoup de monde cette année. Ma vie me change. Et certains ne sont pas prêts à me garder avec.
Et c’est dur. Dur de se lever tôt, de partir la nuit. Dur d’imaginer mon futur avec mon amoureux à se croiser et s’aimer de loin. Dur d’imaginer comment je ferai face dans les années à venir à tout ça.

Si dur que parfois, je me demande si pour préserver ma passion, je ne devrais pas arrêter d’en faire mon métier.

C’est maintenant que tout se joue.

Nous en saurons plus moi comme vous d’ici quelques mois, si le marché du travail me gobe ou s’il me rejette, mais ce qui est certain, c’est que dans beaucoup de cas, une passion est envahissante, et peut vite devenir un frein à tout le reste, alors il faut rapidement faire un choix : passion ou vie personnelle?

Et ce choix n’est pas toujours si évident qu’il pourrait en avoir l’air.

 

Qu’en pensez-vous?

Mille bisous !

Délia ♥

14 Commentaires

  • Ton article me touche beaucoup ! Après mes études de droit, j'ai tout quitté pour travail dans la cuisine, par passion aussi. Et puis, la difficulté du métier, un mal de genou persistant, le fait de passer des semaines sans voir l'homme avec lequel je vis, passer Noël toute seule, refuser des dizaines d'invitations et s'éloigner des gens qui sont chers, la fatigue m'ont fait revenir vers une vie plus normale… Aujourd'hui j'ai des horaires de bureau et je revis, je cuisine pour faire plaisir à mes proches et c'est très bien comme ça…
    J'espère que tu trouveras la solution qui te rendra heureuse !
    Bises

    • Je crois que finalement les carrières sans trébucher sont de plus en plus rares!
      L'important je pense c'est surtout de savoir qu'on ne perd rien à essayer, et qu'on peut toujours changer. Je m'ouvre les perspectives d'avenir les plus farfelues, et je me dis advienne que pourra! Je ne sais pas encore ce que je choisirai, mais je sais que ça me conviendra!
      Merci et ravie pour toi que tu aies trouvé ton chemin
      Des bisous 🙂

  • Alors là, c'est fou ! C'est presque comme si je me lisais. Je dis " Presque " parce que je ne me suis pas lancée dans la pâtisserie dans ma vie professionnelle. J'ai longtemps hésité. En intérim depuis quelques mois, j'avais visité des CFA et m'étais renseignée sur tout ce qu'il y avait à faire. Et puis j'avais le choix : horaires d'usine ou horaires de pâtissières. Et puis il y avait tout ce que tu dis : passer du temps avec son amoureux, le voir en congés alors que toi tu bosses plus que tout le reste du temps parce que c'est Noël…
    Et puis j'ai rapidement remarqué que si je pâtisse les jours où je n'en ai pas envie, je ne prends aucun plaisir et je râte TOUT, au point de faire valser la pâte dans la cuisine (Hmmm..). Alors personnellement, je ne préfère pas mélanger passion et vie professionnelle. Je préfère pâtisser pour les anniversaires dans ma famille, pour des repas, etc. Ainsi, je n'ai pas à choisir entre assouvir ma passion ou ma vie personnelle 🙂

    • Coucou Laura! 🙂
      Je comprends ton choix! Je me suis longtemps posé la question mais j'étais bien trop curieuse de connaître la réponse. Pour le moment j'apprécie pâtisser chaque jour, c'est surtout le problème du mode de vie qui se pose. Je ne peux pas me plaindre, mon chéri est conciliant mais ça reste assez compliqué!
      Quoi qu'il arrive, si c'est ta passion, tu peux toujours envisager de te perfectionner via des stages dans des écoles!
      Ravie que tu aies trouvé ta solution!!

  • Salut! Comment tu vas?
    Je ne sais pas vraiment quoi te dire vu que je ne suis pas à ta place mais moi je suis toujours à la recherche d'un job qui me donnera envie de me lever le matin. Où j'aurai le sentiment d'être exactement là où il faut et d'être totalement à ma place. De faire ce pour quoi je suis faite quoi!Je ne sais pas si la pâtisserie représente ça pour toi mais j'ai cette impression.
    J'imagine que ça ne doit pas facile comme métier, les horaires décalés et tout le reste mais pense aussi à ce tu gagnes en faisant ce métier et à ce que tu perdras peut-être en y changeant. Pour ce qui est de certaines personnes qui entrent et qui sortent de ta vie j'ai presque envie de dire tant pis. Moi, j'ai eu la naïveté de croire que certaines personnes ( amis, famille…) feraient toujours partie de ma vie du moment que je serai là pour eux. Finalement et durement, je me suis rendue compte que c'était pas le cas. Les gens passent leur vie à entrer et sortir de ta vie, que tu sois pâtissière ou pas. C'est comme ça, c'est la vie! Certains seront plus téméraires que d'autres plus présents et c'est à eux qu'il faudra que tu te concentres mais de là à te " sacrifier" je ne sais pas. A une époque, j'aurai pu mais maintenant non car j'ai compris que ce dont j'avais envie et besoin était aussi voir plus important que ce que l'autre voulait. Et parfois, c'est dur car on perd forcément quelque chose et quelqu'un.
    Mais, je crois que si j'avais le métier de mes rêves je le garderai malgré les sacrifices que ça pourrait me couter. Je me souviens qu'en philo, on avait vu le travail. Et; je me souviens que certains philosophes disaient que le travail être le moyen de se réaliser soi même, de s'épanouir. Et; je suis totalement d'accord.
    Et si le temps m'a appris quelque chose, c'est que si il ne faut pas être égoïste il faut l'être quand même un peu. Ne rien prendre pour acquis: famille, ami, chéri. Parfois, tu te sacrifies en pensant protéger l'autre et protéger ce que tu as construis mais tu n'as aucune garantie que ça sera mieux ainsi pour l'autre et pour toi. Et, rien ne dit non plus que vous serez aussi unis dans un année que vous l'étiez aujourd'hui.
    Je finirai ce long commentaire avec une devise que j'adore qui pourrait paraitre un peu simpliste mais qui est plus compliquée qu'elle en a l'air:
    CONNAIS TOI-MÊME!

    • Coucou Amandine! 🙂 Tu vas bien?
      Il n'y a rien à dire, il faut simplement attendre que mes idées et envies fassent le chemin dans ma tête! 🙂
      Je ne sais pas si je suis faite pour ça. Beaucoup de monde me dit que oui, évidemment ma passion saute aux yeux! J'avoue que je n'ai pas de mal à me lever, que j'encaisse bien les horaires, et que j'adore créer, mais il y a des jours où les contraintes se font pesantes quand je passe une sale journée, comme ce pourrait être le cas de n'importe qui! Mais comme je le fais principalement par passion, ça fait bizarre d'encaisser ça de cette façon 🙂
      Je pense que tu as entièrement raison quant aux attachements/détachements, mais parfois, on a besoin aussi des autres comme ciment. Je suis plutôt électron libre mais j'aime avoir mes bases solides, et elles changent un peu trop ces derniers temps pour me sentir totalement à l'aise! 🙂
      Merci pour cette devise, je crois que je vais finir par l'accrocher au dessus de mon lit haha!
      Bisous pluvieux de France ma lectrice du lointain ♥

  • Hello Délia,
    C'est une question à laquelle il est très difficile de répondre.
    De mon côté, ma passion, c'est la musique. Et c'est très envahissant.. Mais j'ai la chance de partager ma passion avec mon chéri donc bon on est dans notre délire à parler pendant des heures de tel micro de gratte qui est trooooop bien. Si je ne partageais pas cette passion avec lui, je pense que ce serait assez compliqué à gérer. Comment expliquer à un mec que quand tu achètes un appart tu as besoin d'une salle juste pour mettre tes instruments et répéter, quitte à avoir une chambre de 2 mètres carrés… ^^
    Je comprends que la pâtisserie peut-être un métier qui te coupe un peu du monde en raison des horaires.. Je pense que un peu comme pour tout dans la vie, il faut faire les choses au feeling. Essayer pendant quelques temps, voir comment tu t'habitues à ce rythme, tout ça. L'essentiel est d'avoir une vie riche et bien remplie. Je suppose que comme tu le dis sur la fin de ton article "on verra bien". (J'ai bien conscience que mon commentaire n'est pas constructif du tout!! Haha!!! )
    Je te fais des bisous Délia.
    A bientôt, et passe une bonne journée.

    • En même temps si quelqu'un pouvait répondre à ma place ce serait tellement plus simple! Mais y'a rien de rationnel ni d'évident dans tout ce tas de noeuds, d'où le problème :p!!
      Vous avez de la chance de partager cette passion, mon chéri n'est pas très nourriture, encore moins cuisine. J'aimerais comme toi qu'on se comprenne sur ces choses là, mais bon!!
      Tu as n tout cas bien compris où j'en suis dans ma façon de voir les choses! Je vais me laisser porter et voir ce qu'il se passe!
      Merci pour ton commentaire, des bisous Lily 🙂

  • L'impression de lire ce que je pourrais écrire.
    Mon dieu, je me sens moins seule.

    Un an de fac de droit après mon bac, l'envie de bouger, de faire quelque chose qui me passionne plutôt que de rester derrière une chaise.
    Un CAP Pâtissier en un an en formation adulte
    Suivi d'un CAP Chocolatier chez mon formateur de l'année précédente.
    Mon contrat termine dans un mois, et je ne renouvellerai pas. La pâtisserie, c'est fini pour moi. Au moins en tant que métier.
    Ne pas voir son chéri, ne pas pouvoir sortir, voir ses amis, sa famille…
    C'est dur, très dur. Déjà a 20 ans, alors plus tard ? Je ne pouvais plus l'imaginer…
    Je ne pouvais pas m'imaginer une vie, une vie de famille, une vie de couple, une vie de bien être…

    La fatigue physique est énorme. Cela me ronge, me crée des migraines tous les deux jours. Je passe souvent mes jours de repos au lit en pleurant de douleur.

    La pâtisserie était ma passion, elle est devenue mon fardeau, elle me ronge la santé et le moral…
    Tu as raison, faire de sa passion son métier est dur.

    Personnellement, j'ai choisi. Ce sera ma vie personnelle.
    Je veux une famille, je veux que ce soit un bébé qui me réveille au milieu de la nuit, pas mon réveil. Je ne veux pas terminer seule, car j'aurais passé ma vie à repousser les invitations, à partir plus tôt que tout le monde, à repousser les personnes au fur et à mesure car trop fatiguée pour aller boire un café.

    Je veux une vie…

    Mais c'est un choix difficile, à prendre, et à assumer…

    Morgane.

    • Rassure toi, j'ai aussi une amie qui a passé son CAP en même temps que moi qui se demande déjà si elle ne va pas arrêter et recommencr un autre métier moins prenant!

      C'est un peu mon raisonnement actuel ; pour l'instant ça va mais qu'en sera t'il dans 5, 10 ans? Je pense que je ne supporterai pas ce rythme beaucoup trop envahissant!

      Je pense que toute passion n'est pas aussi difficile à assumer, mais disons que le métier est très très loin de l'image délicate et gourmande des produits qui sortent des labos! 🙂

      Par contre comme toi mon seul but dans la vie devient une grasse mat ou un peu de temps tranquille!

      J'attends que mon choix se précise, l'avenir nous dira tout! 🙂 Peut-être trouverai-je une façon d'allier ma passion et une vie à coté?
      On put toujours rêver 🙂

      Bisous Morgane, et bonne continuation du coup 🙂

  • Ohlala, je comprends tellement tes doutes. C'est clair qu'on se prend une sacré claque dans la tronche quand on réalise qu'on n'aura plus de vie pour pouvoir travailler dans la pâtisserie…

    C'est pour cette raison que j'espère trouver en salon de thé. Je pense et j'imagine que les horaires sont moins contraignants (peut-être que j'ai totalement tort :D) qu'en boutique ou en restaurant. La boutique ne me plait pas du tout mais le restaurant c'est sympa… si on ne pense pas à la double journée qu'il faut faire en une… Alors c'est aussi ce que je me demande : je ne vais probablement pouvoir faire la fine bouche pour me trouver un premier travail dans le milieu et il faudrait beaucoup de chance pour arriver à trouver un salon de thé qui veuille bien de moi… Donc je ne sais pas quoi faire. Cette année a été très difficile physiquement et mentalement… mais une fois chez moi, j'ai toujours envie de faire des pâtisseries tout le temps. Bref, je suis perdue moi-aussi.

    Tu me diras ce que tu choisiras de faire ?
    En gastronomie je pense que les horaires sont moins contraignants parce qu'il y a forcément une plus grande équipe et donc au moins la possibilité d'avoir 2 jours de repos.

    Bon courage pour tes examens ! Je suis contente d'avoir découvert ton blog grâce à ton commentaire 🙂

    • Ha bah c'est sûr que c'est autre chose que le plus grand pâtissier de Mercotte ;D!

      Je ne connais pas les horaires en salon de thé, j'avoue que la seule chose qui me fait peur c'est qu'en salon de thé l'offre est plus restreinte, il faut donc trouver le bon endroit :)!!
      C'est pas évident la première année mais rassure toi y'a toujours des coups de mou, comme dans tous les boulots, mais comme on a des horaires difficiles et un travail physique, ça devient vite une passage dépressif en mode mayday, pas toujours facile de passer outre!

      Je pense que je posterai un autre article j'ai du mal à garder ça pour moi!
      J'ai toujours eu deux jours de repos pour ma part, mais des jours de semaine bien ripous, donc je préfèrerais travailler plutôt que ruminer devant mon ordinateur (quelle casse pieds celle là hein?). Par contre, une grosse équipe c'est bien pour éviter la galère d'une personne malade irremplaçable et qui doit venir quitte à bosser avec la morve au nez ou une gastro (véridique).
      L'envie à la maison ne part pas, mais je finis par me demander si ma passion pour la pâtisserie ne serait pas dissociable du métier de pâtissier. Pour ma part je ne regretterai néanmoins jamais d'avoir pris ce chemin, ça m'aura permis quoi qu'il arrive d'en apprendre un max sur ma passion, je peux maintenant explorer avec les bases en poche!

      Merki! Je stresse comme une petite folle, j'espère ne juste pas mourir de ça avant, même si j'pense que je serais bien la première!

      Et merci pour ton abonnement, j'adore ton blog alors j'espère que tu ne trouveras pas le mien tout nul par rapport au tien!

      A bientôt!! 🙂

  • Arfff, j'avais lu ton article, je pensais avoir commenté mais non…
    Tu t'en doutes peut-etre, je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris. … la pâtisserie, après 1 an de CAP, est toujours une passion, mais j'avoue que l'année a été fatiguante. Pas insurmontable, mais comme toi, je ne peux m'empêcher de penser à l'avenir. Comment je me sentirai dans ce métier dans 10 ans ou plus? Vais-je réussir à concilier ce métier aux horaires pourris avec une vie de famille? Ça me fait un peu flipper.
    Personnellement, je ne vois pas bosser en boutique trop longtemps, je trouve ça assez épuisant. Quant aux conditions de travail….
    A terme, j'aimerais être mon propre patron, ou alors bosser dans une structure aux horaires plus convenables et aux cadences moins soutenues (non je ne suis pas feignasse, je tiens juste à ma santé ). C'est ce qui me donne envie de continuer. Par contre, mon avenir en pâtisserie, je le vois plus à l,étranger qu'en France.
    On verra bien ce que l'avenir nous réserve! Bizzzz

    • Salut Copine!
      Je pense qu'on passe tous par ces phases de doute dans nos "carrières" (à 2 ans de métier peut-on vraiment parler de carrière?).
      Difficile de se projeter, entre passion et vie privée, sans savoir si un jour on aura des enfants, si on arrivera à garder notre chéri parce que vivre en parallèle créé des tensions … Mais la grande question à se poser aussi : peut-on vivre sans cette passion? Pas évident d'y répondre! 🙂 Je flippe aussi mais je me dis que rien ne m'empêche de dire stop dans le futur, alors pour le moment (et comme toi je pense!) je continuerai tant que ça pourra me convenir 🙂
      Je suis comme toi, mais je ne sais pas si on peut vraiment trouver des horaires sympas. On passe vite pour des feignasses quand on se plaint, mais rassure-toi, ce n'est pas moi qui irai dire que tu en es une, je sais trop combien c'est difficile et combien j'aimerais me lever à une heure où les autres personnes ne sont pas encore dans les bras de Morphée 😉 !! Quand je vois la santé de mes collègues, entre les ceintures pour le dos et les atèles pour des soucis musculaires, je pense qu'il faut, à un moment donné, savoir faire passer sa santé avant tout .
      Pour le cas de la France, ouvrir ici serait pour moi une hérésie, je trouve que l'entreprenariat n'est pas favorisé, je n'ai pas envie de patauger mais j'ai un certain attachement (et une certaine trouuille) qui m'empêche pour le moment de penser au futur dans un autre pays 🙂
      In god we trust, je pense que quoi qu'il arrive, on finira par faire le bon choix, on finit par se tourner vers ce qui nous rend heureux et c'est ce qui est vraiment important, après tout. La réussite professionnelle c'est bien, mais je ne pense pas être carriériste au point de ruiner ma vie 🙂 !!
      Merci pour ton commentaire, je me sens moins seule ça fait grand bien!

Commenter

En publiant ce commentaire, vous autorisez la collecte de vos informations (adresse e mail et IP) qui ne seront utilisés qu'à cette fin précise. Pour plus d'informations sur la collecte de données consultez mes mentions légales.