Humeur

La recette du bonheur : ingrédients, procédé et dégustation inclus

Je ne le crie pas sur les toits, mais j’aime partager avec mon entourage le fait que je sois sereine, et profondément en paix avec tous les aspects de ma vie personnelle et professionnelle.
On connaît tous des personnes qui n’ont pas réussi à trouver le chemin vers le bonheur alors qu’ils ont toutes les clés en main, mais je pense très sincèrement que la situation dans laquelle on se trouve ne conditionne pas toujours notre capacité à atteindre le saint graal bonheur.
J’ai souvent trouvé le mien quand j’étais dans des situations difficiles.
J’ai fait un petit passage par madame dépression vers mes vingt ans, pendant presque un an. J’avais eu du mal à me sortir du divorce de mes parents et de la dislocation de la famille, comme beaucoup. Une rupture m’aura fait tomber au fond du trouPour mieux remonter à la surface!

Ca m’aura appris que pour pouvoir avancer, il faut parfois prendre le temps de s’attarder sur ses sentiments négatifs, les embrasser, les vivre intensément, comme on savoure le bonheur. Quand ils ont pu s’exprimer pleinement, même si on passe parfois un sale quart d’heure, on n’en a plus peur, on les voit avec familiarité, et on arrive à comprendre, et finalement, laisser couler.
Bien évidemment, j’ai réussi à prendre de la distance grâce à une psychologue, je ne m’en suis jamais cachée auprès de personne. Ca a été une sorte de dame de ménage qui m’a appris à nettoyer et ranger mes émotions négatives pour les maîtriser.

Je vois maintenant la vie en général avec beaucoup de philosophie, et suis prête à encaisser ce qu’elle me réserve dans les meilleures conditions.

J’ai quelques petites formules personnelles pour y parvenir, j’imagine que ce n’est pas une formule magique universelle et qu’on trouve tous son chemin vers la bienveillance au quotidien, mais ça pourra peut-être vous faire réaliser qu’on a tous une vie pleine de bonheurs qui s’ignorent et qu’il ne tient qu’à chacun de les révéler.

 

Faire avec ce qu’on a

Pas de meilleur secret que de composer avec les cartes que l’on a en main. Même si la donne change par moments et qu’on se retrouve dans des pétrins incroyables ou des mains divines, la volonté fait beaucoup.
On peut se sentir parfois bloqués dans une situation inconfortable, mais dans ces cas là, pour relativiser, on peut essayer de trouver tout ce qui n’est “pas si pire” et le transformer en positif. A force de chercher du positif et minimiser le négatif, on finit par trouver son quotidien pas si mal!
On n’a pas tous des gros moyens, mais j’ai remarqué que le bonheur n’en a pas besoin, ou du moins, dans une moindre mesure.
Je me réjouis de beaucoup de choses, en essayant de garder un oeil neuf sur tout ce que je vis : j’aime ma tasse mint et sa texture si lisse, sa poignée qui est parfaitement à ma taille, la chaleur qui s’en dégage quand une tisane y fait son nid. J’aime prendre le temps de soupirer de bonheur en rentrant chez moi, en retirant mes chaussures et en voyant Nova allongée comme un pâté quémandant des caresses.
Chaque instant peut-être recouvert d’un voile blanc ou noir qui en atténue la couleur. A vous de choisir lequel.
Mais j’imagine que vous avez déjà choisi votre camps? 😉

 

Tirer le meilleur parti des situations

On se dit parfois qu’il y a des moments dont il n’y a rien à tirer de positif. Parce que c’est excessivement triste, injuste, difficile, stressant, ajoutez toute mention négative qui vous vient.
Pourtant, on peut toujours tirer quelque chose de tous les moments. Comme le disait Nelson Mandela: “Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends”.
On apprend, soit à relativiser, prendre du recul, voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, ou tout simplement, comment réagir pour éviter de se retrouver de nouveau dans ce genre de situations.
C’est comme les premières fois où on se casse la gueule en vélo : on se fracasse les genoux et les dents, et la fois d’après, on a un peu moins envie de manger du bitume alors on ne tombe pas !

 

Ne jamais baisser les bras et accepter l’échec et la tristesse

Même en relativisant, il y a des vraies périodes qui sentent l’échec, pendant qu’on est submergés et qu’on n’a pas encore eu le temps de regarder tout ça de loin.
Il faut alors accepter qu’on ne peut pas être heureux tout le temps. Le bonheur c’est comme un corps humain, ça peut tomber malade par moments.
Un décès par exemple est ravageur, on finit par s’en trouver plus fort quand on fait son deuil, comme si la personne avait fait don d’un petit bout de son karma et de sa vie, mais il faut du temps, et sur le moment on se sent anéanti.
Mais il ne faut jamais oublier qu’après la pluie vient le beau temps (et on dit aussi qu’après le calme vient la tempête, comment te dire qu’on comprend vite le coté cyclique?). Alors on profite de ces périodes pour se ménager, accepter la douleur, l’embrasser, et on finit par venir à bout du stock de sentiments qui font comme un gros poids dans l’âme. C’est comme si on devait laisser une casserole bouillir sur le feu pour en vider toute l’eau. On repart plus léger que si on avait tenté de mettre un couvercle, et à la fois d’après, ça aurait pu déborder. Et si ça n’était pas celle d’après, peut-être celle d’encore après?
J’ai le sentiment qu’en refoulant les sentiments négatifs, on finit par en garder un stock qui a tendance à nous noircir facilement l’âme.

Avoir des buts, des envies

Justement, dans ces périodes, visualiser ses objectifs de vie à plus long terme permet de prendre cette distance nécessaire.
On peut aussi piocher dans la boîte des accomplissements personnels. J’ai toujours eu une boîte à souvenirs, aussi bien dans ma tête que dans la vraie vie, avec des objets qui me facilitent les souvenirs (tickets de métro, de train, cailloux, cadeaux rigolos faits dans des moments d’euphorie, lettres qu’on m’a écrites …).
Ce sont des moments doux et qui me mettent en confiance, que j’aime me repasser comme des chansons dont je connais l’air et que je fredonnerais du bout des lèvres en continuant à avancer.
Pour ce qui concerne le futur, il y a la boîte mentale des rêves et envies. J’y range mes grands desseins, mes petites envies, mes besoins transformables en envies. Après tout, je dois manger pour vivre (même si je finis un peu par vivre pour manger, mais c’est un autre débat), mais si je peux en plus en profiter pour bien manger, c’est gagné non?
J’essaye d’avancer sur tous les plans, comme ça, quand ça vient à bloquer du’un coté, ça va plus ou moins d’un autre. Ca évite le sentiment d’impasse qui n’est pas toujours évident à gérer!

 

Etre l’acteur de son bonheur

Personne ne sait ce qui vous fait du bien. Le fait est que personne n’ira le dégoter pour vous et vous l’apporter sur une plateau d’argent avec cloche.
On se sort les doigts et on devient l’acteur, et non pas le spectateur de son bonheur, et de sa vie par la même occasion.
Il est facile de se lover dans des situations qui ne conviennent pas et de les prendre pour fatalité, mais si certaines choses ne sont pas changeables car dépendent des autres, on peut agir sur énormément de variables qui rendent l’existence plus douce, plus qu’on ne le croit même! A force on se rend compte que l‘on n’est le seul à donner l’impulsion.
Soit on la subit, soit on la choisit. Alors on met le contact, et on enclenche la première. Le plus difficile est de se lancer dans le changement parce que l’inconnu effraie. Mais il faut apprendre à s’écouter, et ne pas toujours se fier qu’à sa raison. On nous apprend depuis tout petits à penser, mais nous a t’on appris à écouter notre coeur et lui donner raison?
Je prends beaucoup de “risques” en lui faisant confiance, mais je préfère cette situation à celle inverse. Etre heureux mais avoir fait le mauvais choix rationnel, ça n’a pas de prix.

 

S’entourer de personnes positives

J’ai longtemps essayé de cultiver des relations avec des personnes négatives ou qui ne m’apportaient pas ce que j’en attendais. Non pas que ces personnes ne sont pas susceptibles de le faire ; elles ne sont simplement pas prêtes à le faire. La nuance est importante.
J’avais peur de me retrouver isolée en coupant les ponts petit à petit avec de l’entourage qui me rendait malheureuse mais à qui je tenais, l’idée de perdre numériquement des proches ne me rassurait pas.
Et puis à présent, je me demande pourquoi je ne l’ai pas fait avant.
On ne peut tirer profit réciproque d’une relation (amoureuse, amical, familiale) que si les deux participants sont sur la même longueur d’ondes au moment M.
Je ne regrette aucune personne qui est passée autours de moi. A cet instant c’est ce que je voulais, ce qui me faisais du bien, mais on change tous, et il faut accepter de ne pas rester en phase et de laisser s’échapper des relations difficiles à supporter ou entretenir.
On s’en tire plus grand, et finalement, on a plus de temps à consacrer à des personnes qui nous en consacrent aussi.
Mes relations sont assainies, je me sens plus sereine et je ressens moins de déception, de colère ou de sentiment d’injustice.
Même si ça fait parfois mal d’admettre qu’on peut perdre certaines personnes, il faut se donner l’option, car dans certains cas, les relations sont complètement toxiques et ingérables pour mener sa barque vers le bon endroit.

Le bonheur, c’est si simple et si compliqué à la fois. Il faut le vouloir, mais aussi le chercher, et enfin le trouver, mais aussi savoir le garder une fois découvert.
On cherche souvent son sillage au dehors, alors qu’il est caché, quelque part, au fond de chacun d’entre nous.
Il faut juste appuyer sur le bouton pour le mettre en marche et commencer à le faire fonctionner.

Je souhaite à chacun de trouver son interrupteur et de ne voir, au fond de son coeur et de ceux de ses proches, que le meilleur.

Je vous ai écrit après une journée de travail, une sieste, un apéritif pour fêter un nouveau contrat, et une soirée douce comme Nova. La fatigue m’envahit, je m’y perds à corps perdu et vais aller, le sourire aux lèvres, me coucher, dans mon lit frais, avec mon amoureux à mes cotés et son souffle calme, et les petits soupirs du chat, endormi sur son petit plaid, en face de moi. Douceur.

Je vous embrasse tous si fort. La vie est belle mais parfois un peu chaotique, on ne la changera pas. Alors on doit changer de regard sur elle!

Vous êtes heureuses?

 

Délia ♥  reconnaissante

PS : et si vous ne trouvez vraiment pas ce foutu bonheur, demandez à Nova, elle excelle en la matière 😉

 

16 Commentaires

  • Un très bel article inspiré et d'inspiration !
    S'entourer de positivisme et tenter de trouver du positif autour de soi aide considérablement, tout comme les projets et les voyages ! Je pourrais écrire beaucoup sur ce sujet, comme toi 🙂
    Bonne semaine, je suis ravie que tu ailles bien 🙂

    • Merci ! 🙂
      Tout s'imbrique parfaitement, quand on est positif on a tendance à créer et attirer uniquement du positif autours de soi. Tu devrais, ça fait beaucoup de bien de poser sur papier et donc de se rendre compte qu'on va bien et qu'on l'a compris 🙂

  • Hello, j'aime beaucoup ton article, on a un peu trop souvent tendance à négativer, alors qu'il ne suffit vraiment de pas grand chose pour essayer de se concentrer sur le positive.
    Ca fait des mois que mon article est en brouillon, mais avec les évènements de ces dernières semaines, je pense que je vais le finir et le publier prochainement !
    Et surtout me remettre à voir le verre à moitié plein et non à moitié vide !

    Bonne journée et bonne positivité 😉

    • Coucou Virginie! 🙂
      Merci beaucoup! Effectivement, et je pense que la société nous conditionne beaucoup à ne pas voir le verre à moitié plein. Pur exemple que sont les informations. On y met toujours un coté dramatique rien que par les commentaires, on souligne ce qui va mal mais on parle rarement des débats par exemple.
      Comme je le dis plus haut, c'est vraiment cool de faire le point et de réaliser qu'on n'a pas vraiment de raison d'aller mal, par périodes 😉 !
      On peut perdre un peu le fil et se mettreà broyer du noir, le réaliser c'est déjà un peu sortir de cette spirale va!

      Bonne positivité à toi aussi :-*

  • Joli texte! Je suis d'accord avec toi: certains n'ont rien, traversent des vies très dures, mais ont toujours le sourire. D'autres ont tout mais ne font que se plaindre et se focaliser sur le négatif.
    Par contre pour le deuil…je n'en retire jamais rien de bon, moi. Ca me fragilise et la plaie reste ouverte.

    • On peut aussi se cacher derrière un sourire et souffrir beaucoup, mais c'est vrai que rester positif et avoir le sourire incite à vivre les choses sous un angle meilleur!
      J'ai vécu un paquet de deuils alors que je suis pourtant jeune, je n'ai pas eu de chance si l'on peut dire. Ce ne sont jamais des moments amusants, et je n'en garde pas "bon souvenir" mais je prends conscience alors de la chance que j'ai d'être là, d'avoir quelque chose à offrir, une empreinte à laisser peut-être? Ceux qui nous quittent laissent un vide, à nous de le combler avec le manque ou les souvenirs heureux 🙂 Je profite des bons moments et des leçons tirées de ceux qui s'en vont, une vie, c'est aussi un paquet d'expérience, et on peut aussi les trouver enrichissantes.
      Courage dans cette difficile épreuve, il m'a fallu du temps pour accepter que personne n'est éternel, surtout pas ceux qu'on aime!!

  • OMG ce chat est tellement obèse! ahaha mais dis donc il finit les restes ou quoi? 🙂
    Mise à part ça ton article m'a vraiment interpellé car pas plus tard qu'hier je publiais une recette justement en parlant brièvement des interrogations qui m'animent en ce moment et notamment la fameuse question "suis-je heureuse?"
    La question de l'angoisse un peu… et franchement c'est assez compliqué d'y trouver des éléments de réponse, même si on fait ce qu'on peut au jour le jour, personnellement j'ai toujours ces questionnements qui reviennent périodiquement, et je ne sais ni quoi ni comment les mettre à profit.
    Ton article m'a donc été très utile pour réfléchir différemment!
    Merci et a bientôt 🙂

    • Haha, mais non elle est juste enrobée 😉 !
      Le bonheur n'est pas une fin en soi, c'est juste le chemin ! OU un truc comme ça. C'est ce que j'avais lu quelque part et je trouvais ça assez parlant!
      On se demande souvent si l'on est heureux alors qu'en réalité, on ne le réalise simplement pas.
      Contente cependant d'avoir pu te donner un nouvel angle d'attaque dans la réponse à cette difficile question 🙂

  • Merci pour ce joli article, et merci d'être un rayon de soleil dans ma vie (et celle de beaucoup d'autres). Signé anonyme, aka ta petite cousine du sud parisienne <3

  • Hello Délia,

    Cela fait un petit moment que j'ai envie de te laisser un petit mot pour te dire que j'aime beaucoup venir lire ton blog. Je me reconnais dans beaucoup de ce que tu partages et je suis toujours curieuse de découvrir tes derniers articles. Je ne manque jamais d'admirer tes recettes alléchantes et de m'attendrir devant les photos de Nova 😉

    Cet article me parle beaucoup, et je te rejoins sur toute la ligne. Je ne vois pas pire ennemie que la résignation, celle qui voudrait nous faire dire qu'on a pas à se plaindre, que ça pourrait être pire, que d'autres sont bien moins lotis. Certes, c'est cruellement vrai, mais pour autant, doit-t-on accepter de rester cantonnés dans une position qui ne nous fait pas vibrer ?

    Je trouve que c'est pire que tout, de ne pas avoir de rêves, d'envies un peu folles, d'objectifs irréalisables auxquels on s'accroche parce que ça nous fait nous sentir vivants. Comme toi, je suis passée par de bien sombres moments que je chéris à présent car ils m'ont permis de prendre la pause nécessaire au "réveil", aux prises de conscience difficiles mais indispensables à l'éclosion lente de la personne que je suis réellement, au fond de moi, au delà du masque . Je me suis mis un pied au cul et je me suis relevée, tout doucement, à tâtons, pleine d'incertitudes mais déterminée à écouter ce qui dit OUI au fond de moi sans me soucier du qu'en dira t-on. Je crois que de se positionner dans cette démarche de re-connexion avec soi même est déjà un pas de géant vers l'épanouissement. Hélas, beaucoup ne sont pas près à traverser leurs propres eaux troubles et se ferment du même coup l'accès à cette compréhension réelle de soi, cette découverte qui nous invite à la bienveillance envers nous-mêmes et la personne que nous souhaitons devenir.

    Pardon pour le pavé, merci pour ce joli blog comme je les aime, rempli de réel partage, de douceur et d'amour, of course 🙂

    Passe une belle journée

    Jeanne

    PS: je ne sais pas pourquoi mon commentaire se met en Anonyme, je n'arrive pas à m'identifier avec mon compte WordPress ! (www.behinddissidentsheep.wordpress.com)

    • Coucou Jeanne!

      Ton commentaire était bien identifié (je pense que tu n'arrives pas à t'identifier avec ton wordpress parce que la plateforme c'est blogger nope? 🙂 ). Tu te voyais comme anonyme?
      Tout d'abord merci pour ton petit mot, c'est toujours agréable de savoir qu'on découvre une "lectrice de l'ombre" et qu'on lui met un nom. Je n'en ai pas l'air mais je connais beaucoup de celles qui laissent des petits mots et prennent de leur temps pour réagir ici 🙂

      Je pense qu'on commence à avoir envie de tout chambouler quand on réalise qu'on ne dispose que d'une seule vie et qu'elle est rudement trop courte pour s'embêter avec des contraintes.

      C'est un saut dans le vide de laisser les vannes sombres s'ouvrir et il faut s'en sentir la force pour se relever après les tourbillons noirs, on n'a pas tous cette prise de conscience au même stade de la vie, j'espère cependant que chacun le vivra un jour on se sent comme renaître. C'est indescriptible et très apaisant de ne plus vraiment se poser de questions!

      J'apprécie ton pavé comme introduction et présentation, c'est toujours sympa de savoir qu'on provoque une réaction chez les lecteurs 🙂 !!

      Encore un grand merci pour ta perception du déliacious world, c'est toujours difficile de savoir si l'on ne finit pas par devenir une sorte de caricature de soi-même à force. Ca redonne beaucoup d'envie et de motivation de lire des messages comme le tien!

      Je te souhaite une belle rentrée (même si tu ne rentres nulle part haha).

      Bisous doux

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